Nos chevaux
Une vie pleine nature
La nature n'a pas fait le cheval pour être enfermé.
Le cheval a besoin d'espace et de mouvement au moins 20h sur 24 pour aller d'un endroit à l'autre tout en cherchant sa nourriture. Chez nous, les chevaux sont au pré autant que les conditions climatiques et la pousse d'herbe le permettent.
Uniquement en hiver lorsque les prés sont détrempés et ne fournissent plus la nourriture nécessaire, nous les hébergeons dans des paddocks d'hiver au foin à volonté et avec des stabulations ouvertes à libre accès. Alors, les prés peuvent se régénérer.
A la ferme forestière de Louley, les chevaux disposent de prés-bois au sol sableux bien drainé avec du foin mis à leur disposition à divers endroits. Atour des stabulations, le sol n'est jamais boueux.
Nos chevaux ne sont jamais enfermés. Si un cheval est malade, il peut être mis, avec son copain, dans une écurie ouverte séparée avec son paddock, mais il ne sera jamais seul.
Dès que les prés peuvent les accueillir, les chevaux retournent au pâturage. La mise au pré est effectuée par groupes selon les besoins physiologiques des chevaux. Ce roulement permet d'avoir toujours quelques chevaux aux prés-bois de Louley et d'autres près de la Gironde. Après la récolte des foins, les chevaux disposent de grandes étendues où une vie en troupeau est idéalement possible.
Toujours en troupeau
Le cheval est par nature grégaire. Il n'est pas fait pour être seul mais pour vivre en troupeau.
Nos chevaux vivent toujours en groupe. Quand après la récolte du foin ils ont toute l'étendue des grands prés, le troupeau entier peut être réuni car il y a alors suffisamment d'espace pour tous. Généralement, les chevaux aiment se regrouper par affinités, en couples ou par petits groupes, surtout les plus âgés. Toutefois, les échanges sociaux et une vraie dynamique intergénérationnelle sont toujours existants et bénéfiques.
Ni fers, ni couvertures !
La nature n'a pas fait le cheval pour être ferré, ni pour porter une couverture.
Mettre une couverture peut être utile exceptionnellement en cas de maladie, mais généralement il s'agit d'une simple commodité pour l'homme au détriment de la capacité d'auto-régulation thermique du cheval qui se trouve de ce fait diminuée.
La ferrure peut être utile dans de rares cas, généralement un parage naturel adapté est de loin préférable et évite les effets secondaires importants d'une ferrure affectant toutes les fonctions physiologiques de l'animal.
Les nôtres ne portent pas de couvertures et ne sont pas ferrés mais bénéficient d'un suivi régulier en parage naturel de qualité.
Un engagement pour la vie
La plupart de nos chevaux ont une histoire difficile. Certains ont connu abandon, faim ou maltraitance. La plupart des chevaux de notre troupeau sont des séniors. Aujourd'hui nos plus âgés sont trentenaires ou presque. Les plus jeunes qui peuvent se prêter pleinement à des activités, y sont rejoints par les vieux et même par ceux qui ont un handicap. Rien ne les empêche de partager avec l'humain des moments de bonheur et d'échange. Chacun comme il peut : ensemble, ça fait beaucoup !
L'amour partagé entre un cheval et un humain n'est pas une affaire de propriété mais d'engagement et de don de soi. Quand il se sent en confiance et en harmonie, le cheval se donne sans retenue. A l'humain d'apprendre à s'engager de son côté. A être responsable et fidèle.
Chez nous, ceux qui aiment les chevaux peuvent s'y attacher sans retenue, s'y engager sans peur de perdre leurs amis de cœur à quatre sabots : aucun n'est à vendre. Quand ils nous quitteront, un jour, naturellement, ce sera pour aller de l'autre côté de l'arc-en-ciel. Alors ils deviendront .... nos étoiles.
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Les chevaux ne naissent pas gris ...
Pour ceux qui ne le savent pas : ne soyez pas étonnés en regardant les photos ! Les chevaux gris ou blancs sont d'une autre couleur quand ils naissent.
Ils grisonnent puis blanchissent progressivement, parfois ça commence quand ils sont encore poulains, comme Enir , Vuitchahpi ou Uva, pour certains ça commence seulement à l'âge adulte et parfois, comme pour Flor ou sa fille Caïam, très tardivement.
Il y en a aussi qui semblent devenir gris mais c'est uniquement le grisonnement de l'âge, comme notre Islandais Gärpur.
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